Le Président de la République Togolaise a effectué une visite de travail et d'amitié, hier à Abidjan. A deux mois de la présidentielle togolaise, Faure Gnassingbé Eyadema est venu visiblement chercher la solution du puzzle pour un troisième mandat chez Alassane Ouattara. Mais les deux hommes d'Etat ont plutôt déclaré à la presse les questions de la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram, la maladie de l'Ebola puis la coopération bilatérale entre les deux pays.
Arrivé à l'aéroport hier sous le coup de 11H30 à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, le président de la République Togolaise Faure Gnassingbé Eyadéma a été accueilli au pied de l'échelle de coupé par le chef de l'Etat Alassane Ouattara. Honneur militaire, traditionnel akwaba préparé par les bons soins des populations ivoiriennes et togolaises vivant en Côte d'Ivoire. Rapidement, les deux chefs d'Etat et leurs délégations prennent le chemin du Palais présidentiel du Plateau. Et un huis clos élargi aux délégations des deux hommes d'Etat. Nous avons parlé de la sous-région, du continent et des questions internationales. Au niveau de la sous-région, la préoccupation première concerne les questions d'attaques terroristes, notamment par Boko Haram, dans le pays frère du Nigeria, et avec les ramifications dans tous les pays voisins à côté du lac Tchad et des possibilités que ces attaques puissent aller au-delà de cette région. Nous sommes engagés auprès des pays frères du Nigeria, du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Bénin pour combattre ce fléau, a déclaré le Président Alassane Ouattara au sortir de cet entretien. Et de poursuivre: C'est pour cela que les bonnes pratiques économiques et la situation de la réduction de la pauvreté sont des éléments essentiels pour réduire le combat contre le terrorisme. Nous en appelons à la communauté internationale d'aider à faire en sorte que nos pays renforcent la croissance qui est en cours et puissent apporter une paix durable à nos pays.
Le président togolais, Faure Gnassingbé a pour sa part salué les efforts des chefs d'Etat des trois pays affectés par le virus d'Ebola pour les actions menées dans la lutte contre cette pandémie. Nous avons aussi exprimé notre compassion vis-à-vis de (Lire la suite dans Le Sursaut)