jeudi 19 fevrier 2015 par Fraternité Matin

Cinq proches de l'ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo étaient, ce mercredi 18 février, à la barre pour leur audition. Il s'agit d'Aboudramane Sangaré, de Michel Gbagbo, Sokoury Bohui, Dakouri Tabley Philippe Henri et Lorougnon Maurice.

Appelé à la barre pour se défendre, Aboudramane Sangaré, inspecteur général de l'Etat lors des faits, a indiqué que son candidat Laurent Gbagbo était prêt à rencontrer le candidat Alassane Ouattara afin de trouver une issue pacifique à la crise. Il (Laurent Gbagbo) n'a jamais privilégié la piste de la guerre pour tuer qui que ce soit. C'est la piste diplomatique qu'il avait privilégiée , a-t-il dit.

On me reproche d'avoir respecté la loi. Atteinte à l'autorité de l'Etat, quel État ? L'Etat incarné par Laurent Gbagbo. M'attaquer à moi-même? Ce n'est pas possible , a-t-il répondu à la question du juge de savoir s'il se reconnaissait dans les faits qui lui étaient reprochés.

Poursuivant, il a ajouté qu'il était convaincu de la victoire de Laurent Gbagbo aux élections. Se défendant d'avoir encouragé ou contribué à un mouvement de déstabilisation, il a répondu: je n'avais pas d'arme, mes idées étaient mon arme. Chez Gbagbo, nous avions mis en place un comité pour débattre de la sortie de crise. En aucun moment, nous avions dit que nous allions nous attaquer à qui que ce soit. ... suite de l'article sur Fraternité Matin

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