Les secrétaires de section FPI veulent prendre part au jeu politique. Ils l'ont fait savoir récemment, par la voix de leur porte-parole, M. Bernard Dogoï Kouassi, secrétaire de section de Tonla 2, et membre du bureau fédéral. C'était au cours de la cérémonie de présentation de v?ux organisée à la résidence du secrétaire général de la Fédération, M. N'guessan Gervais au quartier Gatazra. Au nombre des invités présents, on notait la présence des membres du bureau fédéral, les secrétaires de section, les chefs de villages et de quartiers de la commune. Au nom des secrétaires de section, M. Bernard Dogoï Kouassi a remercié le secrétaire fédéral pour cette initiative inédite dans l'histoire du FPI à Oumé. Il faut retenir que dans l'histoire de notre fédération, c'est la première fois que les secrétaires généraux de section se retrouvent autour d'une table pour déguster un repas de nouvel an , a-t-il revélé. C'est pourquoi, au nom de ses pairs, il a remercié le fédéral pour ce geste. Faisant un bref bilan du mandat à mi-parcours du fédéral, le porte-parole des secrétaires de section s'est dit entièrement satisfait. Nous sommes avec toi pour ?uvrer à la libération du président Laurent Gbagbo, injustement incarcéré, dans le sens de la paix et de la réconciliation , a rassuré l'orateur. Qui a souhaité l'entrée du parti dans le jeu politique.
Nous devons penser aux élections locales de 2015, car la politique de la chaise vide ne pourra pas nous arranger , a déclaré le porte-parole. Intervenant au nom des chefs de villages et de quartiers, M. Benoit Bah a abondé dans le même sens. Il a demandé à tous, et plus particulièrement au premier responsable du parti dans le département, d'?uvrer pour la paix et la réconciliation, car il n'y a pas de développement sans la paix. Il a invité le Fpi à taire les querelles, et à participer aux compétions électorales à venir. Joignant sa voix aux premiers intervenants, le féderal a demandé au président Affi N'guessan de tout faire pour ramener la paix dans la grande famille du Fpi. Pour lui, on ne peut parler d'émergence quand la politique de rattrapage devient un programme de gouvernement, quand de milliers d'Ivoiriens croupissent dans les prisons, quand Laurent Gbagbo, le père de la démocratie est loin des siens.
Vincent Deh
(info Fédération Fpi Oumé)