jeudi 19 fevrier 2015 par Soir Info

Du nouveau dans l'affaire plainte de Thérèse Houphouët-Boigny contre Georges Ouégnin pour l'héritage du premier président ivoirien !

Georges Ouégnin a décidé de riposter, une semaine après son audition à Paris en qualité de témoin, par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (Brdp), à la suite d'une plainte déposée par l'ex-Première dame de Côte d'Ivoire, Marie Thérèse Houphouët-Boigny. Selon des informations de la Lettre du continent (Lc) du mardi 17 février 2015, l'ancien Directeur du protocole d'Etat de Côte d'Ivoire (de 1960 à 2001) devait déposer une plainte, ce même mardi, dans la capitale française, pour dénonciation calomnieuse auprès du procureur de la République. Il sera défendu par Me Sébastien Schapira, avocat au barreau de Paris.

Selon Lc, lors de son audition du 11 février 2015, Georges Ouégnin a été informé par le capitaine Elisée Gogoua de la Brdp, qu'une plainte avait été déposée contre lui en 2013 par la veuve de Félix Houphouët-Boigny pour faux, usage de faux, escroquerie, recel d'escroquerie, recel de succession .En cause : l'immeuble Aniaman situé dans le quartier du Plateau, à Abidjan, dont Marie-Thérèse Houphouët-Boigny estime avoir été spoliée au moment de la mort de son époux, en décembre 1993.

Au siège de la Brdp, dans le 13ème arrondissement parisien, écrit notre source, l'ex-Directeur du protocole d'Etat, aujourd'hui âgé de 80 ans, a produit la preuve qu'il avait acquis le terrain avec son épouse, Jacqueline Biley-Ouégnin, le 28 octobre 1978, soit quinze ans avant le décès du premier président ivoirien. Il a, par ailleurs, présenté des documents prouvant que le terrain en question ne provenait pas du patrimoine foncier d'Houphouët-Boigny, mais qu'il avait été acquis auprès du Crédit foncier et immobilier, une société anonyme de droit français. Financés par un prêt de la Banque ivoirienne de développement industriel (Bidi), établissement repris par la suite par la Banque internationale pour l'Afrique occidentale-Côte d'Ivoire (Biao-Ci), les travaux de construction ont débuté le 30 juillet 1980 pour un coût total de 2,7 milliards de F Cfa. Enfin, l'acte de mainlevée de la Biao-Ci au profit de la société civile immobilière Aniaman (propriété du couple Ouégnin), attestant de l'apurement du prêt, précise Lc, a été rédigé et enregistré par acte notarié le 28 juin 2002 au cabinet de Me Véronique Williams à Abidjan.
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