Le candidat à la présidentielle de 2015, Essy Amara, s'est lâché, le jeudi 19 février 2015, au cours d'une rencontre avec des mouvements de soutien à son quartier général (Qg), à Cocody Angré.
Dans la vidéo de cette rencontre dont nous avons eu copie, ce diplomate a répondu à ses détracteurs, notamment sur sa capacité à voyager librement en France. J'ai dîné 17 fois à l'Élysée. Aller à l'Élysée, ça ne m'apporte plus rien. J'ai fait 189 pays que je connais par rapport à 190 personnes. Qu'est-ce que je vais chercher encore ? Le pouvoir, ça ne m'apporte rien. Je m'entretiens avec les anciens, je rencontre un président, pour moi, c'est banal , a déclaré l'ex-ministre ivoirien des Affaires étrangères. Il s'est dit confiant pour la suite, comptant sur son carnet d'adresses dont il se vante. J'ai fait deux ou trois fois le tour de tous les pays africains (). Le pouvoir ne m'apporte rien. Quand je vois le tapis rouge, je sais ce qu'il y a derrière , a-t-il dit avec ironie, arrachant des rires et des applaudissements à son auditoire. Pour lui, le plus important, c'est la réconciliation nationale.
Membre du Comité des sages du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Essy Amara a expliqué aux leaders des mouvements qui ont décidé de l'accompagner le sens de sa candidature. Ce que je recherche, c'est que la Côte d'Ivoire ne retombe pas encore dans la paralysie, ne retombe pas dans les tueries. Quand je vois tout cela, je suis peiné , s'est-il insurgé. Non sans rappeler qu'en 1995, il y a eu 14 procès à Abidjan liés à la politique. Pour lui, cela n'a jamais rien présagé de bon pour le pays. ... suite de l'article sur Soir Info