mardi 24 fevrier 2015 par L'Inter

Quelles sont aujourd'hui les réalités du paludisme dans le monde et de façon spécifique en Côte d'Ivoire ? , c'est le thème de la conférence de presse animée vendredi 20 février dernier au Plateau, par le Dr Jean-Marc Bouchez, directeur général de Guilin Pharm Afrique francophone, filiale du groupe chinois Guilin Pharmaceutical spécialisé dans la production des médicaments, notamment les antipaludiques.

S'appuyant sur les dernières estimations de l'Organisation mondiale de la Santé (Oms) publiées en 2014, le Dr Bouchez a indiqué que 198 millions de cas de paludisme ont été enregistrés dans le monde au cours de l'année 2013, dont 584 000 décès. La plupart des décès surviennent chez les enfants vivant en Afrique où chaque minute, un enfant meurt du paludisme , a-t-il précisé.

Le conférencier a confié qu'en Côte d'Ivoire, le paludisme demeure un problème majeur de santé publique de par sa fréquence élevée, sa gravité et ses conséquences socio-économiques. Le paludisme représente la première cause de morbidité avec 43 % des motifs de consultation dans les formations sanitaires du pays. Les enfants âgés de moins de 5 ans et les femmes enceintes constituent les populations les plus vulnérables. Sur le plan socio-économique, le paludisme est responsable de 40 % d'absentéisme en milieu scolaire et 42 % d'absentéisme en milieu professionnel. Les familles consacrent environ 25 % de leurs revenus au traitement et à la prévention du paludisme , a-t-il expliqué.

Le Dr Jean-Marc Bouchez a rappelé que le paludisme est dû à des parasites du genre Plasmodium transmis d'une personne à l'autre, par des piqûres de moustiques anophèles infectés. Ces moustiques piquent principalement entre le crépuscule et le petit matin. ... suite de l'article sur L'Inter

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