mercredi 4 mars 2015 par Jeune Afrique

À Abidjan, l'ex-première dame et quatre-vingt-deux caciques du régime Gbagbo comparaissaient pour atteinte à la sûreté de l'État. Mais l'accusation peine à apporter des preuves concrètes et la montagne pourrait accoucher d'une souris...

"Depuis quatre ans, elle n'avait pas pu parler. Elle était impatiente de dire sa part de vérité. Aujourd'hui, elle est soulagée", confie Me Habiba Touré à propos de sa cliente. De fait, le 23 février, pendant les neuf heures d'audience consacrées à son audition au palais de justice d'Abidjan, Simone Gbagbo ne s'est pas démontée une seule fois. Habillée en complet pagne avec des cheveux nattés vanille, elle est arrivée dans la salle tout sourire, main dans la main avec l'un de ses autres avocats, Me Rodrigue Dadjé.

Très courtoisement, le président de la cour, Dembélé Tayrou, l'a invitée à s'asseoir sur un siège molletonné. D'un ton posé, elle s'est alors lancée pendant une heure dans la lecture d'un long plaidoyer qui est vite devenu réquisitoire. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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