jeudi 5 mars 2015 par Banque Mondiale

Le fleuve Niger est une des rares sources permanentes d'approvisionnement en eau au c?ur des terres arides et semi-arides du Sahel. Pendant des milliers d'années, le troisième plus long fleuve d'Afrique a permis aux communautés de fermiers, d'éleveurs de bétail et de pêcheurs de subvenir à leurs besoins. Aujourd'hui, le bassin du Niger est, à tous égards, l'une des régions en développement les plus fragiles du monde. Sept des 10 pays du bassin font partie des vingt pays les plus pauvres au monde, le Niger présentant l'indice de développement humain le plus bas de la planète. Les menaces liées à l'insécurité alimentaire et au changement climatique sont aggravées par les troubles civils, le terrorisme et la crise Ebola, défis qui alimentent le cercle vicieux de la pauvreté rurale et de l'insécurité dans la région.

Malgré ces obstacles, les pays riverains du fleuve ont édifié l'une des organisations de gestion fluviale les plus avancées au monde : l'Autorité du bassin du Niger (ABN). Cet organisme intergouvernemental vise à inscrire la gestion des ressources en eau dans un cadre juridique coopératif solide et à promouvoir la collaboration entre ses États membres sur des investissements potentiels. L'ABN est chargée de garantir une exploitation équilibrée des ressources du fleuve Niger à l'échelle de tout le bassin et de faire en sorte que celle-ci bénéficie aux communautés locales.

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