samedi 7 mars 2015 par Notre Voie

 Lorsqu'un chef de l'Etat vient à la télévision pour dire qu'en janvier 2015, il va débloquer les avancements, on n'a pas besoin de signer un papier avec lui. Qu'il respecte tout simplement ses engagements. Nous avons informé nos camarades qui vont réunir leurs camarades. Nous prendrons les décisions qui s'imposent au conseil de Pâques. Au moins qu'on nous dise que pour telle ou telle raison, on ne peut pas débloquer nos salaires. Il n'y a aucune communication. Ce qui nous fait mal, c'est le désagrément que cela cause aux instituteurs. Il ne faut pas qu'on se moque de nous. Nous ne pouvons pas accepter cela. Que le gouvernement tienne parole. C'est que la base va décider que nous allons appliquer à la lettre . Ces propos, sur fond de colère et de menaces, ont été tenus, mercredi dernier, par M. Andjou, le 1er secrétaire général adjoint du Syndicat national des enseignants du primaire public de Côte d'Ivoire (Sneppci). Lors d'une conférence de presse animée par Paul Gnélou, secrétaire général de ce syndicat. Celui-ci qui a protesté contre le non respect des engagements par le gouvernement. Relativement au déblocage des salaires qui était annoncé par Alassane Ouattara pour fin janvier 2015. Il a interpelé le gouvernement pour qu'il s'exécute dans les plus brefs délais, pour éviter que des remous à l'école. Et surtout le boycott des examens à grand tirage.  Le 6 août 2013, le chef de l'Etat dans une déclaration a annoncé le déblocage des salaires. Il l'a répété lors de sa tournée dans le Gbèkè, réaffirmé lors de son message à la nation. Qu'il respecte ses engagements  a-t-il conclu.

Charles Bédé

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