lundi 16 mars 2015 par L'Inter

Sur instruction de la ministre de tutelle, Kandia Camara Kamissoko, le directeur de cabinet du ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique (Menet), M. Kabran Assoumou, a rencontré hier vendredi 13 mars les leaders syndicaux de cet département.
Les échanges ont porté sur l'instauration d'un climat d'apaisement et de sérénité pour le traitement des différentes revendications syndicales au coeur des mots d'ordre d'arrêt des cours et de rétention des notes qui paralysent actuellement le système éducatif.
Mais, on peut le dire, la rencontre a accouché d'une souris puisque les deux parties se sont quitté dos à dos. Le cabinet du Menet n'a pu obtenir l'arrêt immédiat, tant de la grève que de la rétention des notes par les organisations qui ont lancé lesdiets mouvements. Les syndicalistes, de leur côté, en sont sorti sans la moindre indication de la date effective du déblocage. Le cabinet a plutôt proposé la mise en place d'un comité qui va travailler sur les revendications et faire des propositions. Ce n'est pas là une avancée qui pourrait nous amener à réviser immédiatement notre position. Tout compte fait, les camarades seront informés. Ils vont apprécier , a indiqué Traoré Siaka, secrétaire général du Synesci (Syndicat national des enseignants du secondaire général de Côte d'Ivoire).  Nous savions que le Menet ne détient pas le cordon de la bourse. Et, nous ne pouvons donc trop nous plaindre du fait que nos interlocuteurs n'aient pu nous donner de date exacte pour la satisfaction des revendications majoritairement techniques et financières. Le pas du dialogue est déjà à saluer , s'est réjoui de son côté Mesmin Komoé, le leader du Midd (Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits). ... suite de l'article sur L'Inter

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