Des parents d'élèves, regroupés au sein de l'Organisation des parents d'élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (Opee-ci), ont exprimé leur colère, face aux grèves des enseignants au cours du mois de mars 2015.
Nous avons espéré une année normale, mais c'est raté, compte tenu des grèves des enseignants qui prennent d'ailleurs des proportions inquiétantes. Nous sommes au c?ur de l'année scolaire, car le mois de mars est celui du deuxième trimestre et surtout des documents administratifs pour des examens de fin d'année. Tout ceci a été boycotté. Nous disons non et nous ne sommes pas d'accord , a martelé, le samedi 14 mars 2015, à Treichville, Kadio Aka Claude, président de l'Opee-ci, lors d'une rencontre avec la presse. Toutefois, celui-ci a soutenu comprendre les grévistes dont les revendications sont légitimes. Mais ils ne doivent pas oublier l'essentiel de leur mission : l'éducation de nos enfants a-t-il poursuivi.
Aux autorités ivoiriennes, le président de l'Opee-ci a demandé de respecter la promesse faite au secteur formation/éducation afin que le calme et la sérénité reviennent. Quant aux élèves, Aka Claude a demandé de s'éloigner de la grève de leurs maîtres dont ils ne sont pas directement concernés. Il n'a pas non plus apprécié le comportement des étudiants qui ont tenté de lyncher le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, à Bouaké. Qu'ils agissent avec beaucoup de mesures , a conseillé le président de l'Opee-ci. Au finish, il a appelé tous les acteurs du système éducatif à la table de négociation et à l'épuisement du dialogue débouchant sur des compromis. ... suite de l'article sur Soir Info