lundi 23 mars 2015 par L'Inter

Depuis l'Europe, Charles Konan Banny met à profit son séjour pour communiquer sur sa vision de gestion de la Côte d'Ivoire après 2015.

Candidat déclaré à l'élection présidentielle d'octobre 2015, l'ancien premier ministre a saisi l'opportunité nouvelle que lui ont accordée les membres du groupe de réflexion et d'appui aux actions du Pdci-Rda à Londres, jeudi 19 mars dernier, pour revenir sur son ambition de présider aux destinées de la Côte d'Ivoire. Mais avant, l'ancien gouverneur de la Bceao a estimé que le règlement de certaines questions en suspend participera au plus vite à une réconciliation nationale. C'est dans ce sens qu'il a demandé des comptes sur les casses des agences de la Bceao en Côte d'Ivoire, intervenus au plus fort de la rébellion ivoirienne. Les Ivoiriens se demandent toujours à qui ont profité les crimes de sang et les crimes économiques qui ne sont pas encore élucidés. Enfin, l'on chercherait à répondre, dans le box des accusés, des casses et effractions des succursales de la Bceao en Côte d'Ivoire pendant cette même crise. D'ailleurs, tous les pays membres de cette importante banque ouest-africaine attendent avec intérêt la conduite de l'enquête afférente, a indiqué Konan Banny. Depuis plus d'une décennie, la Côte d'Ivoire a été déchirée par un conflit sociopolitique sans précédent. Ledit conflit a causé d'énormes dégâts matériels. Notre pays a enregistré des pertes multiformes. L'on a assisté impuissant à la destruction de biens publics et privés, des pertes en vies humaines partout, à travers tout le territoire. Nul n'a été épargné. Les Ivoiriens continuent de se poser les mêmes questions. Qui en sont les vrais commanditaires? A quand une justice équitable pour tous ces crimes? Au lieu de rassembler les Ivoiriens meurtris dans leurs corps et âmes, certains trouvent le temps de disperser, a-t-il martelé. Pour M. Charles Konan Banny, toutes ces questions en suspend constituent des socles à la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire.

Avant de remobiliser ses troupes pour le top départ de la campagne électorale, le président de la défunte Cdvr a de nouveau cloué au pilori l'attitude des autorités actuelles. Je ne m'abaisserai pas à répondre aux propos malveillants de certains individus qui gagneraient plutôt à s'expliquer sur leurs différents crimes depuis le début de cette crise qu'a connue notre pays. Les Ivoiriens doivent se faire à nouveau confiance, ils doivent réapprendre à se connaître de sorte à vivre ensemble dans leur pays. L'union et le rassemblement des Ivoiriens est la priorité des priorités. C'est ma priorité , a-t-il dit. ... suite de l'article sur L'Inter

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023