jeudi 26 mars 2015 par L'intelligent d'Abidjan

Depuis quelques jours, les experts de l'économie africaine ont déclenché la polémique, avec ces propos qui soutiennent que seul le partenariat public-privé peut sauver l'économie africaine, les gouvernants n'ont pas en tête ce modèle de gestion. En Afrique, disons tout de suite que tous les pays qui ont mis en avant la gestion de l'économie, en s'appuyant sur les actions politiques, ont échoué. Que faut-il faire ? Il faut que les Africains se décomplexent, et se séparent du spectre que c'est le privé étranger qui peut développer l'économie africaine. Ce défaut de technique économique se sent partout en Afrique de l'Ouest, Centrale, dont l'image économique est écornée par le poids des investisseurs étrangers. Les Etats africains sont des ennemis de leurs propres opérateurs économiques. L'Afrique doit réviser ses cours en Economie et de penser que ce sont les investisseurs étrangers qui peuvent sauver l'emploi. Les temps ont longtemps changé. Les Africains doivent construire. Et les Etats africains avec un partenariat public-privé. Un tel élitisme est possible. Il y a des experts économiques africains, des banquiers tenaces et mordus d'économie, qui peuvent apporter à l'Afrique, cette loquace de développement à l'Afrique. Seul le partenariat public-privé peut sauver l'Afrique. Ces propos des experts africains de l'Economie peuvent déclencher la colère et la polémique chez l'association Française de développement, qui pointe le nez depuis l'indépendance des pays africains, au Mali, au Sénégal, au Tchad, en Côte d'Ivoire, en Guinée-Conakry, au Cameroun pour ne citer que ces pays, dont la présence des investisseurs français recouvrent les modes et les réalités économiques très divers. Au sens large, l'exploitation du pétrole à N'djamena, du bauxite à Conakry et la filière juteuse du cacao à Abidjan, constituent un territoire à vache à lait pour l'Eco-diplomatie française. La présence française est également attestée dans le royaume du Maroc par l'installation des usines automobiles. Dans l'originale politique économique africaine, il y a certainement une urgence : les Africains doivent se prendre en charge et savoir que toutes les expériences économiques, à tour de rôle se sont exprimées en Afrique et trancher pour les Africains de leurs comportements dans le reste du monde. C'est pourquoi, l'Afrique se morfond dans les rencontres comme le G 20, et obéit sans démentir, à ce que l'Europe propose. Parce que tout simplement, les Africains n'ont aucune vision économique pour contenir les discours économiques de l'Europe et des Etats-Unis. Seul le partenariat public-privé peut sauver l'Afrique, ce n'est pas une provocation. C'est un modèle économique efficace, au prix d'une réécriture des relations économiques pour l'Afrique. C'est un constat, et une piste résolument tourné vers l'avenir. Le secteur privé et l'Etat doivent s'entendre, pour une économie matérielle représentative pour les Africains.

Ben Ismaël

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