Abidjan - Le ministre ivoirien de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, plaide pour une "nouvelle stratégie de communication" pour vaincre les préjugés et attitudes discriminatoires à l'égard des femmes dans la société ivoirienne.
"Certes, des barrières socioculturelles subsistent qui fragilisent l'impact de ces avancées ; pour briser ces barrières et bâtir une société de paix, d'égalité du genre et non-discriminatoire, il convient de concevoir une nouvelle stratégie de communication en direction de toutes les couches sociales", a déclaré jeudi Mme Balmba-Lamine.
Cette stratégie "doit être spécifique à notre pays, mise en ?uvre par les femmes, et tenir compte de la politique gouvernementale", a expliqué la ministre, qui s'exprimait lors d'une cérémonie dédiée à la célébration des femmes de son ministère, à l'Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) à Abidjan-Cocody, dans le cadre des manifestations éclatées de la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars.
Pour Affoussiata Bamba-Lamine, "les préjugés et les attitudes discriminatoires perdurent vis-à-vis de la Femme", en dépit de l'institution de la Journée Internationale de la Femme. Une situation qui ne favorise pas, selon elle, l'intégration totale de la femme dans les organisations socioprofessionnelles et son épanouissement dans la société.
Elle a toutefois signalé "des avancées notables" dans le pays en matière de promotion de la femme, qui de plus en plus présente dans tous les secteurs d'activités.
Spécifiquement dans son ministère, elle entend poursuivre les actions de promotions du genre, notamment par la formation des journalistes sur les questions du genre, la distinction des services et structures sous tutelle qui appliqueront une bonne politique du genre, le partage des bonnes pratiques dans les politiques éditoriales, rédactionnelles pour la promotion des droits, voix et images des femmes dans les média.
Cette cérémonie a également été marquée par une conférence sur le cancer du col de l'utérus pour sensibiliser les femmes sur les dégâts de cette malade tueuse silencieuse.
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