vendredi 27 fevrier 2015 par AIP

Agboville - Des élèves des lycées et collèges d'Agboville dénoncent les actes de violence dont ils sont victimes depuis mercredi de la part de certains de leurs camarades qui veulent ainsi les contraindre à sortir des classes suite à un mouvement de protestation, notamment contre les accidents de la circulation qui ont occasionné mort d'homme dans leurs rangs.

Il l'ont exprimé, vendredi au cours d'une rencontre initiée par le préfet de région, préfet du département d'Agboville, Bako Privat, avec les partenaires de l'école, au lycée 1 d'Agboville.

"Les responsables de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) qui sifflent chaque fois, sont malheureusement absents à cette réunion", a regretté le président du conseil des délégués des élèves, du Lycée 3, Aké Salomon, dénonçant le comportement d'anciens élèves des lycées d'Agboville ou actuels membres de certains syndicats d'élèves, qui viennent semer le "trouble" au sein des établissements.

"Nous voulons aller à l'école et exigeons que l'administration prenne des mesures", a poursuivi Diaby Bakary Ousmane, délégué de classe au lycée 3, qui s'en est pris aux chefs d'établissements, qui sont "complaisants" envers ces fauteurs de troubles, affirmant que "depuis très longtemps, ça ne va pas dans nos établissements, certains viennent pour siffler et l'administration ne prend pas de décision énergique".

Depuis mercredi, les cours sont perturbés dans les trois lycées publics de la ville, auxquels sont venus s'ajouter vendredi, les établissements privés.

Le préfet d'Agboville, Bako Privat a regretté l'absence à cette réunion, de ceux qui sèment le désordre dans les écoles, et salué la volonté des élèves de retrouver les salles de classe. "Dénoncez les fauteurs si vous les connaissez, nous agirons", a conclu le préfet d'Agboville.

(AIP)
dd/ask

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023