lundi 30 mars 2015 par Jeune Afrique

Au Front populaire ivoirien, on dialogue à coup de plaintes devant les tribunaux et par communiqués interposés. Les héritiers de l'ancien président se déchirent à l'approche de l'élection, et lui assiste, impuissant, à l'implosion de son parti.

"Contenir l'ardeur vengeresse des militants, les calmer, jouer autant que possible dans le cadre défini par la loi, gérer calmement la crise. Avec ou sans Laurent, il faut que le parti continue d'exister, préserve son audience dans le pays. Du fond de sa cellule, il nous demande de procéder ainsi et de le considérer comme un simple militant de base." Ces propos, Aboudramane Sangaré ne les a pas tenus cette semaine, ni même cette année, mais en mars 1992. Sangaré, 46 ans à l'époque, vient de prendre la tête du Front populaire ivoirien (FPI), qu'il a cofondé dans la clandestinité en 1982 avec Simone Ehivet et Laurent Gbagbo. Quelques semaines plus tôt, ces derniers ont été arrêtés et condamnés à deux ans de prison ferme. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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