Niakaramadougou - L'association Jékawili", une organisation de la société civile spécialisée dans la protection des enfants a repris ses activités dans le département de Niakaramadougou, selon son directeur exécutif, Natégué Koné, après une "pause-bilan" en décembre dernier.
M. Koné l'a annoncé, vendredi, lors d'une rencontre avec les autorités administratives, coutumières et militaires ainsi que des représentantes d'associations féminines du département de Niakaramadougou.
Cette ONG y met en ?uvre depuis 2014 le projet "protection des enfants en mobilité contre les abus, la négligence, les violences et l'exploitation" dans le Gbêkê (Bouaké) et le Hambol (Katiola) financé par Save the Children.
Ce projet cible, à Tafiré et Niakaramadougou, en 2015, au total 80 enfants en mobilité dont 40 enfants (20 filles et 20 garçons) par localité susmentionnée ainsi que 4.000 enfants à risques de maltraitance dont 2000 gamins tant à Tafiré qu'à Niakaramadougou , selon le directeur exécutif de l'ONG "Association Jékawili" .
Il a annoncé l'inscription des enfants à l'école formelle et l'intégration de certains d'entre eux dans des programmes d'apprentissage accéléré en mécanique, tapisserie, coiffure et couture ainsi que la création de quatre activités génératrices de revenus (AGR) à Tafiré et à Niakaramadougou au bénéfice des adolescents.
"Les activités 2015 mettront l'accent sur la sensibilisation et le renforcement des capacités à protéger et à prendre en charge 200 enfants en mobilité, dont 100 filles et 100 garçons, avec 100 prises en charge médicales ainsi que 10.000 autres gamins à risques de maltraitance, 263 soutiens psychosociaux et la confection de 30 documents administratifs pour enfants dans les régions de Gbêkê (Bouaké) et du Hambol (Katiola)", a conclu le responsable de l'ONG Jekawili.
Créée en 1999, cette ONG a pour mission de lutter contre la misère. Elle bénéficie du financement de Save the children, dans le cadre de ce projet en faveur des enfants.
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