vendredi 3 avril 2015 par AIP

Abidjan ? Ouverte jeudi à Abidjan, en présence du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, la conférence internationale sur le contrôle et l'éradication de la peste des petits ruminants (PPR) veut se donner un délai de 15 ans pour venir à bout de cette maladie qui est un frein au développement du cheptel dans le monde.

Cette rencontre d'Abidjan initiée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) se présente comme une plate-forme de rencontres entre partenaires techniques et financiers, et décideurs pour mettre en ?uvre une stratégie mondiale afin de consolider le programme de lutte contre la PPR.

Car, a estimé le DG de la FAO, éradiquer la PPR constitue est un moyen d'aider les communautés à lutter contre la faim et la pauvreté.

Pour sa part, le directeur général de l'OIE, entend faire des plaidoyers auprès des pays afin d'inscrire dans leurs priorités la lutte contre la peste des petits ruminants.

"Nous allons faire des plaidoyers auprès des pays, travailler avec les organisations régionales et sous- régionales. Concernant l'OIE, nous allons travailler sur l'appui aux services vétérinaires publics et privés et à leurs organisations qui sont les acteurs essentiels de la vaccination, en conformité avec les normes mondiales de qualité. Nous allons aussi travailler dans les domaines de banques pour vaccins parce que les vaccins de qualité sont essentiels à fournir aux pays pour réussir leur campagne nationale", a déclaré Bernard Vallat.

Daniel Kablan Duncan a dit, quant à lui, la joie de la Côte d'Ivoire d'abriter cette importante rencontre et exprimé la reconnaissance du gouvernement aux directeurs généraux de la FAO et de l'OIE pour leurs actions en "faveur de la lutte inlassable contre la faim et la pauvreté dans le monde.

"En Côte d'Ivoire, la PPR sévit de façon azootique et touche principalement les régions du Nord, du Sud-est et du Centre-est. Ces cinq dernières années, l'on y a enregistré la perte de plus de 1.200.000 bêtes équivalant à environ 35 milliards de FCFA en valeur marchande. A cela, il faut ajouter toutes les autres conséquences néfastes sur le commerce et la chaine des valeurs", a révélé le ministre ivoirien des Ressources animales halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani.

(AIP)
Ik/kp

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