samedi 4 avril 2015 par AIP

Abidjan ? Le choix du Maroc comme pays invité d'honneur de la 3ème édition du Salon international de l'agriculture et des ressources animales d'Abidjan (SARA 2015) qui se déroule du 02 au 12 avril dans la capitale économique ivoirienne traduit l'excellence des relations entre Abidjan et Rabat, selon les autorités ivoiriennes.

Cette idée a été abondamment réitérée par les autorités ivoiriennes, en l'occurrence le Président de la République Alassane Ouattara, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et le ministre de l'Agriculture Coulibaly Mamadou Sangafowa.

Déjà jeudi, lors des Assises du SARA, la première activité organisée à l'occasion du Salon, le chef du Gouvernement ivoirien avait traduit à son homologue du Royaume chérifien, Abdel-Ilah Benkirane, la reconnaissance du pays hôte.

Quant au chef de l'Etat, il a demandé vendredi lors de la cérémonie officielle d'ouverture du SARA 2015, à M. Benkirane, de transmettre au Roi Mohamed VI la gratitude du pays, pour toutes ses amitiés et marques d'attention .

La même phrase avait été auparavant exprimée par le ministre ivoirien de l'Agriculture. Pour lui, le royaume chérifien constitue un exemple pour la Côte d'Ivoire, notamment au niveau du secteur primaire.

Ce choix (du Maroc) traduit l'excellence des relations à tous les niveaux entre nos deux pays et la volonté de renforcer le partenariat dans les secteurs aussi stratégiques que l'agriculture , a renchéri le Premier ministre marocain.

Faisant observer que les deux pays sont très attachés à l'agriculture, Abdel-Illah Benkirane considère que cela ne devrait pas changer, même si la contribution au PIB national des autres secteurs devait augmenter. L'agriculture doit rester la priorité , a-t-il résumé, s'émerveillant devant les potentialités de la Côte d'Ivoire favorables au développement de l'agriculture notamment l'abondance de l'eau, de la verdure, etc.

Je crois en l'avenir , a conclu le chef du Gouvernement du royaume chérifien, recommandant à l'Etat, sous les vivats des participants, à soutenir les paysans qu'il définit comme l'âme de nos pays . Il faut les soutenir en leur donnant du crédit, pour avoir les résultats escomptés, a-t-il poursuivi.

(AIP)
cmas

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