mercredi 8 avril 2015 par Jeune Afrique

La justice ivoirienne a confirmé le 3 avril Pascal Affi N'Guessan dans ses fonctions de président du Front populaire ivoirien (FPI). Interdit d'utiliser le logo et le nom du parti, Abou Drahamane Sangaré et les frondeurs du parti de Laurent Gbagbo sont dans l'impasse. Comment peuvent-ils en sortir ? Décryptage.

Mis à jour à 10 heures

La décision est tombée comme un couperet. Vendredi 3 avril, le tribunal de première instance d'Abidjan a confirmé Pascal Affi N'Guessan dans ses fonctions de président du Front populaire ivoirien (FPI), interdisant du même coup à Abou Drahamane Sangaré et les frondeurs du parti de Laurent Gbagbo d'utiliser le logo et le nom du parti.

C'est une victoire très importante pour Affi N'Guessan puisqu'il est aujourd'hui l'unique patron légal du FPI. Cette reconnaissance juridique lui octroie le contrôle des comptes du parti au moment où le gouvernement vient d'annoncer son intention de participer au financement des formations politiques. Affi réclame d'ailleurs trois milliards de F CFA d'arriérés au gouvernement (au titre de ce financement pour les années 2007 à 2012).

Dès lors, comment les frondeurs peuvent-ils rebondir ? Leur première réaction a été de modifier leur organigramme. Exit Sangaré et Alphonse Douati, remplacés aux poste de "président par intérim" et de "secrétaire général" du parti par Laurent Akoun et Koné Boubacar, ex-directeur du protocole de Laurent Gbagbo. "Cette décision est purement pratique. Sangaré et Douati étant tous les deux visés par la décision de justice, ils ne pouvaient plus exercer ces fonctions, explique un membre de la mouvance. Mais dans les faits, Sangaré est toujours le patron." ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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