mercredi 8 avril 2015 par Le Sursaut

Bamba Bakary, footballeur professionnel a fait ses débuts à l'Efca, un centre de formation de la commune d'Abobo. Il a rejoint en 2007 le club thaïlandais du Royal Thaï Army. De retour au pays, il a joué à l'As Denguélé et à l'Africa sport d'Abidjan. Sur le point de quitter le sol ivoirien pour une carrière internationale, il revient sur sa mésaventure

Que peut-on retenir de votre aventure en Thaïlande ?

Le club m'a très bien accueilli. Mais, le problème est venu de l'agent de joueur qui m'a envoyé en Thaïlande. Il n'a pas respecté ses engagements au niveau du contrat. Mon salaire passait entre ses mains et il me remettait les miettes en lieu et place de mon vrai salaire. Après les trois ans, c'est-à-dire en 2010, j'ai décidé de rentrer au pays parce que l'agent de joueur et moi, on ne parlait plus le même langage. Je retiens l'expérience acquise, j'ai énormément appris au niveau du football professionnel. Le championnat thaïlandais n'est pas comme celui de l'Europe, mais le niveau est élevé par rapport à celui du championnat ivoirien.

Qu'avez-vous fait de retour au bercail ?

Quand je suis rentré au pays, j'ai signé à l'As Denguélé pour un an. C'est de là-bas que j'ai fait la connaissance d'un agent de joueur du nom de Francis Kacou et ce, grâce à un de mes aînés de l'Académie Traoré Massé (ATM). Il a décidé de m'aider. Il m'a fait signer à l'Africa Sport d'Abidjan pour la saison 2013-2014. Et à la fin de mon contrat avec l'Africa, je n'ai pas renouvelé car j'ai estimé qu'il fallait que je parte ailleurs pour monnayer mon talent.

Quelles sont vos ambitions ?

Je ne voudrais plus jouer le championnat ivoirien. Je suis sur le point d'aller monnayer mon talent soit en Europe ou en Asie. Je ne peux pas dire que j'ai tout prouvé ici, mais il faut que je parte essayer ailleurs. Je prie Dieu pour jouer un jour en équipe nationale de Côte d'Ivoire. Je travaille beaucoup pour y arriver.

Quels conseils pour les jeunes qui veulent une aventure à l'étranger ?

Je leur demande de mieux connaître les personnes qui veulent les envoyer à l'étranger pour jouer. Il faut que les jeunes joueurs apprennent à lire les contrats avant de les signer. Si le contrat est en anglais, il faut le traduire en français pour ne pas se faire gruger par un agent de joueur. Cela te permet de savoir ce que tu gagnes. Je profite de cette rencontre pour remercier mes amis et connaissances, toutes les personnes qui m'ont aidée. Un coucou particulier à mes camarades Diarrassouba Ousmane et Traoré Lacina les nouveaux champions d'Afrique.

Constant Tobo

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023