mercredi 8 avril 2015 par http://www.linfodrome.com/economie/20372-delimitation-de-la-frontiere-maritime-entre-le-ghana-et-la-cote-d-ivoire-ce-que-l-etat-ivoirien-reproche-a-son-voisin
L'échec des négociations relatives au différend sur la délimitation de la frontière maritime entre le Ghana et la Côte d'Ivoire dans l'Océan Atlantique a pris une autre tournure avec la décision des autorités ivoiriennes de saisir le Tribunal international du droit de la mer demandant des mesures conservatoires conformément à l'article 290, paragraphe 1, de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer.
Dans sa demande, la Côte d'Ivoire invite la chambre spéciale à prescrire à titre de mesures conservatoires, que le Ghana prenne toutes les mesures aux fins de suspension de toute opération, d'exploration et d'exploitation pétrolières en cours dans la zone litigieuse. Il faut également que ce pays s'abstienne d'octroyer de nouvelles autorisations d'exploration et d'exploitation pétrolières dans la zone litigieuse et prenne des mesures nécessaires pour empêcher que les informations résultant des activités passées, en cours et à venir, d'exploration dans la zone litigieuse menées par le Ghana, ou avec son autorisation, soient utilisées de quelque manière que ce soit au détriment de la Côte d'Ivoire. En outre, la Côte d'Ivoire estime que le Ghana doit prendre toutes mesures nécessaire à la préservation du plateau continental, des eaux qui lui sont subjacentes, et de son sous-sol et s'abstenir de toute activité unilatérale qui comporte un risque de préjudice aux droits de la Côte d'Ivoire et de toute action unilatérale pouvant conduire à l'aggravation du différend.