jeudi 9 avril 2015 par Jeune Afrique

Le verdict prononcé le 10 mars contre Simone Gbagbo, la "Dame de fer" de Côte d'Ivoire, a bien peu contribué à promouvoir la justice pour les victimes des violations des droits humains commises lors de la crise qui a secoué le pays en 2010-2011. Le procès a plutôt mis en exergue les réformes qui seraient nécessaires pour que les autorités judiciaires ivoiriennes puissent poursuivre de manière crédible les responsables d'atrocités.

Le parti au pouvoir en Côte d'Ivoire a invoqué la condamnation de Simone Gbagbo à vingt ans de prison comme une preuve de l'attachement du président Alassane Ouattara à la lutte contre l'impunité. Mais Mme Gbagbo a été déclarée coupable uniquement d'infractions contre l'État, pas des meurtres et des viols qui constituent la base des chefs d'accusation de crimes contre l'humanité retenus contre elle par la Cour pénale internationale (CPI). ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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