vendredi 10 avril 2015 par Soir Info

La crise interne qui secoue le Fpi, depuis le 22 mai 2014, préoccupe Charles Blé Goudé.
Depuis le pénitencier de La Haye, le fondateur du Congrès panafricain des jeunes patriotes (Cojep) qui avait déjà indiqué la voie de la discussion et du dialogue pour une sortie de crise rapide et honorable, exprime, dans une déclaration de presse dont copie nous est parvenue ce mercredi 8 avril, son regret de n'avoir pas été suivi. Blé Goudé déplore même que les choses se soient envenimées au point qu'aujourd'hui, les positions de chaque camp se sont davantage cristallisées. Les camarades d'hier sont devenus des frères ennemis qui semblent avoir emprunté deux chemins de non-retour diamétralement opposés. Chacun se prévalant de sa raison campe sur sa position. Plus préoccupant encore, par la force des choses, cette crise est sortie du cadre purement interne avec l'implication et l'activisme suspects d'acteurs politiques extérieurs et d'individus non membres du Fpi, analyse-t-il. Puis, de dévoiler une man?uvre de mains extérieures, qui ne souhaitent pas voir, selon lui, le Fpi tourner la page de sa crise. Ils n'agissent ni dans l'intérêt du Premier Ministre Pascal Affi N'guessan, ni dans l'intérêt du Fpi qu'ils veulent tous voir affaibli pour diverses raisons, à défaut de le voir disparaître, encore moins dans l'intérêt du président Laurent Gbagbo dont ils rêvent de la mort politique. Seul aux myopes politiques que peut échapper un tel traquenard grossier. C'est en toute logique que cette crise portée devant une justice s'est présentée comme une aubaine, un cadeau royal doublé d'un plaisir immense qu'aucun chef d'Etat à la place d'Alassane Ouattara n'aurait boudé, estime-t-il.
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