vendredi 10 avril 2015 par Le Sursaut

Par courrier référencé CACF/PDT/30-03-003, daté du 02 avril 2015 et signé de six membres sur sept de la Commission d'arbitrage et du contrôle financier (Ca) du parti Liberté pour la démocratie (Lider) du Pr Mamadou Koulibaly ont démissionné de leur poste. Au motif qu'un des leurs, en la personne de Dapa Kouakou Donatien, a fait l'objet de radiation.Afin que les militantes, militants et sympathisant(e)s de son Parti soient informés des faits, Monique Gbekia, Déléguée Générale a rendu public un communiqué.A l'origine des fait, selon le cabinet de Mamadou Koulibaly, dans des écrits successifs d'articles de journaux, Dapa Kouakou Donatien, informe l'opinion nationale et internationale, qu'il soutient le candidat Essy Amara pour les élections de 2015, alors que le 2ème Congrès ordinaire de notre parti a désigné un candidat pour ces mêmes élections. Le cabinet relève également le fait que Dapa Kouakou Donatien se revendique depuis quelques mois, comme secrétaire général d'un mouvement de soutien à Essy Amara (mnsea) tout en étant membre de la Cacf de LIDER. Interrogé sur ce fait Dapa Kouakou Donatien selon le cabinet de Lider n'a pas daigné répondre au second courrier, refusant du coup la procédure contradictoire prévue par les textes. Au regard de ce manquement, conformément à l'article 6, du Titre I des Statuts et article 41, alinéa 3 du Règlement intérieur, le Cabinet, en sa séance du 21 mars 2015 a fait le constat qu'il s'agit là d'une faute de 3ème classe (cf. Titre II, Chapitre 1, classification des fautes, article 40 du Règlement Intérieur) et a prononcé l'exclusion de Dapa Kouakou Donatien par courrier daté du 27 mars 2015.Pour la Déléguée Générale, les militants de LIDER doivent savoir que quatre membres sur les six démissionnaires ne pouvaient statuer sur l'exclusion d'un des leurs, conformément à l'article 28, alinéa 6 du Règlement intérieur, puisque depuis le 31 mars 2015, ils ne sont plus militants du parti, faute d'avoir renouvelé leur adhésion et payé leurs cotisations mensuelles. Ils sont forclos pour parler en qualité de militants du parti. La porte de salut qui leur restait pour tenter de sauver la face était de démissionner d'une instance à laquelle ils n'appartenaient de facto plus, faute d'avoir eux-mêmes respecté les obligations prévues par les textes. Par conséquent, il ne faut pas s'émouvoir de la démission de deux personnes en réalité. Par ailleurs, nous rappelons que la coalition à laquelle LIDER appelle et travaille depuis trois ans n'a pas pour objectif de soutenir une personne ou un parti politique, mais vise avant toute chose à contraindre Alassane Dramane Ouattara à mettre en ?uvre les conditions d'élections démocratiques et justes, qui garantiront des scrutins équitables et apaisés et le respect de la volonté du peuple ivoirien exprimée dans les urnes.Les militantes, militants et sympathisant(e)s de LIDER peuvent donc rester sereins, parce que le parti s'est doté de textes qui doivent être scrupuleusement respectés par tous , précise le Cabinet du prof Mamadou Koulibaly.

A.Traoré

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