lundi 13 avril 2015 par RFI

En Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara affiche sa fermeté. A l'occasion d'une rencontre, ce week-end, avec certains représentants des familles des victimes, il a martelé que tous les criminels s'étant livrés à des exactions pendant la crise post-électorale de 2010-2011 dans le pays seraient jugés en Côte d'Ivoire. Un discours qu'il a voulu clair et net, refusant ainsi tout nouveau transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI).

Ce dimanche, face aux victimes, le chef de l'Etat ivoirien a pris un ton solennel et définitif pour dire que dorénavant, c'est la justice ivoirienne et elle seule qui jugerait les crimes commis pendant la période 2010-2011. Cette crise, rappelons-le, a fait au moins 3 000 morts de part et d'autre des deux camps ennemis.

Je trouve inadmissible que ces personnes qui ont tué, qui ont brûlé des gens, qui ont violé des femmes, se conduisent aujourd'hui comme s'ils étaient des anges, comme s'ils n'avaient rien fait. Ce n'est pas acceptable. [] Nous allons continuer de juger ceux qui ont commis ces crimes et ils doivent être jugés en Côte d'Ivoire. Personne n'ira à la CPI , a déclaré le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara.

La Côte d'Ivoire a la capacité de juger tout auteur de crimes de sang ou de génocide pour lesquels la Cour pénale internationale veut voir Simone Gbagbo transférée à la Haye. Dimanche, le président Ouattara a dit de nouveau son refus d'obtempérer. ... suite de l'article sur RFI

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