De passage à Abidjan, où il a animé une conférence, Teddy Riner a levé un coin de voile sur ses projets à venir en direction de l'Afrique.
Quel est le motif de votre présence à Abidjan ?
Je suis venu à Abidjan pour former des jeunes entrepreneurs et expliquer mon parcours de grand champion. J'ai donc développé le thème oser se dépasser . À travers ce thème, c'est une occasion pour moi d'expliquer aux joueurs Ivoiriens et Africains, d'avoir un but et de se donner les moyens de l'atteindre.
Quel est votre regard sur la pratique du judo en Afrique?
Le judo africain est assez fort. Mais, il manque un peu de techniques. Les judokas africains sont assez déterminés. Mais il faut leur permettre de voyager en dehors du continent, afin d'aller à la rencontre d'autres judokas et d'autres univers pour progresser encore. Je sais que ce n'est jamais facile en Afrique.
Avez-vous un projet pour le développement pour la discipline en Afrique ?
Nous sommes dans un projet similaire. Nous envisageons faire des académies tant en Côte d'Ivoire, que partout en Afrique. Nous avons des émissaires pour essayer de construire un bon projet pour l'Afrique toute entière. Mon projet est d'aider toutes les associations à mettre des académies de judo un peu partout en Afrique et essayer de réinsérer les sportifs de haut niveau dans la société.
Teddy Riner sur un tatami ivoirien?
Bien sûr ! Ça sera avec plaisir. Mais, il faut dire que le projet est déjà en cours. Maintenant, nous allons essayer de bien le construire pour qu'il aboutisse.
Parlant de votre exposé, avez-vous trouvé le public réceptif à votre message ?
J'ai trouvé le public réceptif. Il y a eu beaucoup de questions pertinentes auxquelles j'ai pris plaisir à répondre. J'ai trouvé l'accueil chaleureux. Je me suis senti chez moi. En tout cas, le petit temps que j'ai passé dans ce pays m'a permis de comprendre que les Ivoiriens sont très accueillants. Cela donne l'envie de revenir ici encore.
Les jeunes ivoiriens ne doivent rien lâcher dans ce qu'ils entreprennent. Ils doivent avoir foi dans e qu'ils font.
Propos recueillis par Ange K