mercredi 15 avril 2015 par Notre Voie

La pression fiscale exercée par l'Etat ivoirien sur le secteur de la téléphonie et la saturation des fréquences ont fait l'objet de vives critiques de la part du directeur général d'Orange-Côte d'Ivoire et de Côte d'Ivoire-Télécom, Mamadou Bamba, le 14 avril dernier au Sofitel-Hôtel-Ivoire.

Pour Mamadou Bamba, la pression fiscale et les règlements que subissent les opérateurs du secteur de la téléphonie ne sont pas de nature à favoriser les investissements. Il relève que les taxes sur les terminaux sont de 15% au Ghana et de 45% en Côte d'Ivoire, relève-t-il à titre d'exemple. Pour ce qui est de la qualité du service, le conférencier a été on ne peut plus clair sur la part de responsabilité de l'Etat ivoirien. La qualité du service est devenue une exigence dans un secteur concurrentiel. Le gouvernement ivoirien a attribué 7 licences d'exploitation. Ce chiffre est au-dessus de la moyenne souhaitée qui est de 3,8. Il faut donc multiplier les antennes pour avoir plus de canaux et évacuer le trafic, a-t-il dit.

Au sujet de la révolution digitale, il a indiqué que cette révolution en cours va bouleverser les vies. Pour être plus explicite, Bamba Mamadou a traduit ce nouveau mode de vie en chiffres : Il y a eu plus de 4 millions d'achat en ligne en 2014. Le e-commerce est estimé à 10 milliards FCFA en 2015 et 490 milliards FCFA en 2025. Il y a 2,7 millions d'ivoiriens sur facebook. Aujourd'hui par foyer, il y a en moyenne 6 écrans et ce chiffre va passer à 13 écrans dans quelques années. La révolution digitale change nos vie et la Côte d'Ivoire n'est pas en reste.

DJè Abel

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