jeudi 16 avril 2015 par AIP

Forte de 435 membres dont 130 adultes et 305 mineurs, la communauté nigériane d'Agnibilékrou qui a reçu la visite de l'ambassadrice de leur pays, est constituée depuis le 15 juin 1965 et dirigée depuis 2013 par Enoch Nkem de l'Etat d'Abia.

De cette date à ce jour, elle a été dirigée par quatre présidents. De 1965 à 1979, elle était présidée par Pa Benjamin Fakeye, originaire de l'Etat d'Ogun. Il a été suivi, de 1979 à 1992, par Pa Mamoudu Amousan, originaire de l'Etat d'Osun. Pa Shitou Mamoudu, originaire d'Ibarapa, dans l'Etat d'Oyo, en a ensuite tenu les rênes de 1992 à 2002.

Sous le règne de PA Shitou Mamoudu, la communauté a connu des dysfonctionnements allant jusqu'à l'arrêt total des activités du groupe. L'esprit de communauté a pris du plomb dans l'aile au point de la plonger dans une profonde léthargie qui a duré 12 ans.

Vu que cette situation n'était pas favorable à une vie communautaire profitable, Enoch Nkem et Sunday Okeh de l'Etat d'Osun ont décidé de relever le défi de la remobilisation. C'est ainsi qu'ils ont recommencé à revivre ensemble et le 24 janvier 2013, Enoch Nkem a été élu pour conduire les destinées de la communauté des ressortissants nigérians vivant à Agnibilékrou.

Au plan économique les femmes nigérianes exercent dans la vente d'articles divers notamment les ustensiles de cuisine, les seaux, les chaussures en plastique et les vêtements pour bébé. Certaines tiennent des quincailleries et d'autres petits stands. Les hommes, eux, gèrent des caves, des boutiques de vente de téléphones portables et leurs accessoires. D'autres pratiquent des activités agricoles telles que l'aviculture qui est l'activité dominante du département d'Agnibilékrou.


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