vendredi 17 avril 2015 par RFI

Il est l'un des Maîtres de la sculpture de Côte d'Ivoire que le musée du Quai Branly à Paris célèbre dans une magnifique exposition qui vient d'ouvrir ses portes. Jems Robert Koko Bi a exposé à la Biennale de Venise, dans la Foire de l'art africain contemporain 1:54 à Londres, à la Bundeskunsthalle de Bonn et à la Biennale de Dakar. Aujourd'hui, ses ?uvres travaillées avec une tronçonneuse dans des bois durs sont exposées à côté de maîtres dont Jems Robert Koko Bi n'avait même pas le droit d'approcher leurs ateliers. Né en 1966 à Jinfra, le sculpteur ivoirien vit et travaille en Allemagne depuis une bourse obtenue en 1997 à Düsseldorf. Entretien.

Au milieu de vos ?uvres Diaspora II et Ancêtres, sommes-nous aussi au centre de vos préoccupations, la quête de l'identité et les aïeux ?

Entre autres. Les ancêtres, c'est une façon de me rappeler ma jeune histoire. Et Diaspora est juste la représentation de mon vécu, de mon nouveau vécu en Europe.

Vous aimez dire que vous êtes né dans le bois. Qu'est-ce que cela représente pour vous de travailler le bois ?

Pour moi, le bois est un livre d'histoire. Je vais chercher de l'information là-dedans. J'essaie de rester avec lui, pour collaborer avec lui, pour traduire et sortir de lui ma petite histoire. Mais je pars de lui, de son histoire, parce que le bois est une histoire. Voilà pourquoi je ne travaille pas avec n'importe quel bois.

Dans Ancêtres, vous avez creusé dans la tête de vos sculptures. Qu'est-ce que vous avez trouvé dans cette tête, dans ce bois-là ? ... suite de l'article sur RFI

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