jeudi 23 avril 2015 par Jeune Afrique

Le pays a les yeux tournés vers la présidentielle d'octobre mais, lui, c'est 2020 qui l'intéresse. Le président de l'Assemblée communique à tout-va, soigne son image et ses réseaux. Mais à Abidjan, les ambitieux sont nombreux et la bataille pour la succession de Ouattara s'annonce serrée.

De la vie dans la clandestinité, ils ont gardé des réflexes bien visibles. Changer à la dernière minute le lieu d'un rendez-vous. Fermer méticuleusement les portes. Toujours entourer le "patron"...

Guillaume Kigbafori Soro a beau occuper des fonctions officielles depuis plus de huit ans et se rêver un destin présidentiel en 2020, les nombreux conseillers, assistants et gardes du corps qui l'accompagnent se comportent comme s'il dirigeait encore la rébellion. L'intéressé juge lui-même le dispositif nécessaire : "Question de sécurité, dit-il. On ne sait jamais."

Guillaume Soro, bientôt 43 ans, a choisi de nous recevoir non pas à l'Assemblée nationale (qu'il dirige depuis 2012), mais dans ses bureaux sans charme du quartier Riviera Golf de Cocody (une commune d'Abidjan) qui jouxtent l'ambassade des États-Unis. "C'est là qu'il vient quand il veut être tranquille", nous précise-t-on. Costume croisé bleu marine, il affiche un sourire poli. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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