Il ne se passe plus de week-end à Manchester City sans qu'on n'ouvre un peu plus la porte pour laisser partir Yaya Touré. Des spécialistes en tous genres, en plus des responsables du club qui ne se retiennent plus pour le fustiger, donnent de la voix pour cela.
Déjà le 13 avril, après la défaite dans le derby mancunien face à Manchester City (2-4), Gary Neville, l'ancien joueur des Diables rouges, tombait à bras raccourci sur le capitaine des Eléphants. Il ne peut pas jouer dans un milieu de terrain à deux contre une équipe de qualité. Avant le match, j'ai demandé : Yaya Touré est-il en mesure d'affronter Fellaini dans ce secteur ? Il ne l'est pas. Il ne fait pas du tout attention à lui. C'est un manquement complet dans son devoir , confiait-il au Daily Star.
Neville amplifiait, à la vérité, des critiques anciennes sur l'international ivoirien, à propos de sa production. Celui-ci n'a pas tardé à répliquer sur cette façon insidieuse de le pousser vers la porte de sortie. Aujourd'hui, je porte le rêve de milliers de petits garçons. Je représente mon continent, l'Afrique, et cela n'a pas de prix. Aucun salaire ne me fera m'accrocher à un club si j'estime que ma place ne s'y trouve plus, ou qu'aucun challenge n'y existe pour moi. J'irai toujours là où on m'offrira de nouveaux challenges. C'est ça ma vraie nature, avait-il dit mardi dernier au micro de Foot Mercato, sur un ton d'agacement. Apparemment, les critiques n'ont eu cure des vérités du milieu de terrain ivoirien. La sortie du capitaine des Eléphants, qui donne du grain à moudre quant à son avenir chez les Sky blues, a inspiré certaines personnes dontJamie Redknap. ... suite de l'article sur L'Inter