mercredi 29 avril 2015 par AIP

Daloa - Le président du syndicat national agricole pour le progrès en Côte d'Ivoire (SYNAP-CI), Koné Moussa, a procédé au lancement d'une opération de recensement des planteurs déguerpis des forêts classées, en vue d'apporter une amélioration à leur situation.

M. Koné a fait état des difficultés que ces occupants illégaux rencontrent avec les agents des Eaux et Forêts et de la société de développement des forêts (SODEFOR) par manque de communication lors de cette cérémonie, samedi. Il entend plaider auprès des pouvoir publics pour que ces planteurs souvent victimes de leur ignorance aient désormais des traitements plus humains.

Selon lui, le premier pas dans la nouvelle façon de traiter les déguerpis passe par le recensement. Car il faudrait bien qu'on sache combien ils sont, quelle est la surface de leurs exploitations rasées, combien est la taille de leurs familles, avant de solliciter auprès du gouvernement des mesures d'accompagnement.

Pour le président du SYNAP-CI, les responsabilités liées à l'occupation illégale des forêts classées et autres aires protégées sont à partager entre l'Etat et les paysans. Car en autorisant la construction d'écoles, de maternités et même l'installation de sous-préfets dans ces lieux, l'Etat a laissé faire.

Il importe donc, a-t-il dit, que l'Etat assume sa part de responsabilité à l'heure du bilan, en associant ces déguerpis qui ne savent plus à quel saint se vouer, au reboisement et à la politique de reconstitution de notre couvert végétal.

Il en appelle donc à l'appropriation de l'opération par les paysans qui ont tout perdu, mais surtout à la collaboration de l'Etat pour un encadrement efficient qui permette à l'opération de connaitre une réussite.


yy/ask

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