samedi 2 mai 2015 par AIP

Daloa - L'une des résolutions phares des syndicats, inscrites dans le cahier de doléances remis au préfet de région du Haut Sassandra pour les soumettre au chef de l'Etat et au gouvernement, est relative à la revalorisation des conditions de vie et de travail des gens de maison.

En effet, les travailleurs de Daloa et banlieue, réunis sous l'égide de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI), ont demandé vendredi au gouvernement, "de prendre toutes les dispositions utiles pour régler une bonne fois le problème des gens de maison qui n'ont ni pension véritable ni droit à l'allocation familiale".

Selon le secrétaire général de la section régionale de l'UGTCI, Edgard Digbeu, la situation des gens de maison qui sont au service des préfets et sous-préfets est préoccupante. Car après plus de 30 ans ou plus de services loyaux rendus à l'Etat, ces travailleurs ne perçoivent qu'entre 400.000 et 500.000 FCFA au moment de faire valoir leurs droits à la retraite.

Face donc à la cherté de la vie et au constat du blocage de leurs salaires à 56.000 FCFA, la résolution fait aussi mention de la révision à la hausse de la grille salariale des gens de maison.

Par ailleurs, les travailleurs de Daloa ont souhaité, dans une autre résolution, le dédommagement des travailleurs déplacés de guerre, par l'octroi d'une somme d'argent correspondante à 12 mois au moins du salaire.

Cela pour deux raisons principales. D'un, disent-ils, la guerre a marqué et affecté sérieusement ces travailleurs victimes de guerre et leurs familles aux plans psychologique, physique, social et sanitaire. De deux, parce qu'ils estiment que les pertes enregistrées ne pourront jamais être comblées pour diverses raisons que sont les décès, l'invalidité et la retraite.

Yy/cmas

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