lundi 4 mai 2015 par L'intelligent d'Abidjan

La journée du 1er mai a été célébrée en Guinée dans une ambiance morose, parce que le pays reste sous perfusion d'Ebola. Toutefois, le mouvement social guinéen et la classe ouvrière ont profité de l'occasion pour dénoncer les ?'mauvaises'' conditions de vie des travailleurs avant de faire des plaidoyers.
Le mouvement syndical guinéen a saisi le 129ème anniversaire de la fête internationale du travail pour rappeler que l'épidémie d'Ebola qui sévit en Guinée et dans certains pays africains, a eu un impact négatif sur la vie des travailleurs et des entreprises, notamment dans le pays. ?'Il a causé la fermeture des sociétés, d'entreprises, par ricochet, la mise en congé technique et de licenciement de plusieurs travailleurs'', a expliqué Amadou Diallo, secrétaire général de la confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG). Le mouvement social guinéen dans sa logique de défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs guinéens, souligne le syndicaliste, a, à la suite d'une plate-forme des revendications, signé un protocole d'accord avec les partenaires sociaux, le gouvernement, le patronat et les syndicats, à travers lequel, des nombreux avantages ont été obtenus en faveur des travailleurs . Il a cité: l'institut national de l'assurance maladie obligatoire, la protection sociale, l'augmentation de 40% des salaires, dont les 30% sont acquis en fin avril 2015, l'élaboration en cours de la nouvelle grille salariale et le nouveau régime des pensions. Il a exhorté les partenaires à respecter l'application de l'intégralité du protocole d'accord signé qui engage toutes les parties. Le responsable syndical a interpellé le président Condé, présent à la célébration de cette fête au Palais du peuple (Conakry), sur les maux dont souffrent les populations guinéennes. Le problème de l'insécurité, devenu endémique à Conakry et à l'intérieur du pays, devient une préoccupation majeure du mouvement syndical. Nous exigeons du gouvernement des mesures concrètes pour l'éradiquer. Le manque d'emploi est devenu une menace pour la paix et la stabilité du pays , affirme Amadou Diallo.
Source : afrikipresse.fr

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