mardi 5 mai 2015 par Jeune Afrique

Deux ans après avoir raflé le deuxième terminal à conteneurs du port d'Abidjan, le groupe français double la concurrence et décroche le futur chemin de fer reliant Lomé à Abidjan. Récit du casse du siècle.

L'image est insolite. Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, tout sourire au volant d'une Bluesummer, le cabriolet 100 % électrique fabriqué par le groupe Bolloré. À ses côtés, le PDG Vincent Bolloré - jamais là où on l'attend -, visiblement pas mécontent de son effet. Ce 7 avril, à Niamey, les deux "amis" dans leur drôle d'engin ont attiré les foules à l'occasion de l'inauguration de la Bluezone de la capitale nigérienne.

Un espace multifonctionnel alimenté en électricité grâce aux solutions de stockage d'énergie solaire développées par le groupe français et où les citoyens peuvent accéder gratuitement à internet, à l'eau potable, faire du sport ou encore assister à des spectacles. La veille, l'homme d'affaires français, dont la fortune est estimée par le magazine Challenges à 10 milliards d'euros, inaugurait une autre Bluezone au Bénin avec le président Boni Yayi.

Deux concessions

Accompagné de Michel Roussin et Ange Mancini, deux de ses proches, Vincent Bolloré a profité de ce nouveau périple africain pour sceller les documents juridiques entourant la construction et la rénovation de la voie de chemin de fer de 1 050 km reliant Cotonou à la capitale nigérienne. Amateur d'images symboliques, le Français aurait aimé que la signature ait lieu dans un wagon installé sur les rails qui traversent désormais Niamey. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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