Laurent Dona Fologo, l'ancien président du Conseil économique et social, avant la chute du Président Laurent Gbagbo a appelé vendredi soir, les Ivoiriens à se donner la main autour de l'actuel Président Alassane Ouattara pour l'atteinte de ses objectifs de développement de la Côte d'Ivoire.
Invité de la Voice chat d'Abidjan.net, Laurent Dona Fologo a reconnu qu'aujourd'hui le pays repart sur la voie du développement avec un grand Président (Ouattara) évoquant les réalisations d'infrastructures économiques ( ponts et routes) bâties dans le pays.
J'appuie ce qui est positif quel que soit le Président en exercice , a-t-il précisé tout en ajoutant que j'apprécie les résultats obtenus par le Président Ouattara et son gouvernement. Même si je n'ai pas été de ce côté à l'époque mais aujourd'hui, il faut avoir le courage de le reconnaître
Le Président Ouattara n'est pas un anti-houphouetiste, c'est même un houphouetiste bon teint puisqu'il a été le seul premier ministre d'Houphouet Boigny , a-t-il, soutenu, se posant également en disciple d'Houphouet- Boigny, proche du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratique et la Paix (RHDP), la coalition au pouvoir.
Et si Alassane Ouattara réussit aujourd'hui et qu'on applaudit à toutes ses réalisations, pourquoi voulez vous que les Houphouetistes n'en soient pas fier ? , a-t-il interrogé.
Plusieurs questions ont été abordées avec les Internautes durant un peu plus de 2 heures et Laurent Dona Fologo a également parlé de la situation de son parti le RPP un nouveau parti qui se donne pour vision sa contribution à l'encrage de la démocratie en Côte d'Ivoire .
Pour lui, la mission d'un parti politique n'est pas forcément l'accession au pouvoir mais doit contribuer à l'instauration de la démocratie dans un pays.
Il n'a pas manqué de dénoncer "le rattrapage ethnique" estimant que la Côte d'Ivoire est un pays multi-ethnique et qu'il n'est pas heureux d'une telle situation.
Il a en outre, évoqué la situation de crise au Front Populaire Ivoirien (FPI) dont son parti le RPP est allié. " Je pense qu'on ne doit pas envoyer les problèmes au sein d'un parti devant la justice", a-t-il déploré.
R. KRA