mercredi 13 mai 2015 par AfreePress

Amnesty International, une organisation internationale non gouvernementale (ONG) de défense des droits de l'homme, a condamné la semaine dernière, à travers un communiqué, les conditions d'arrestation et de détention de trois (3) cadres du Front populaire ivoirien (FPI) de l'ex-président Laurent Gbagbo.

Pour l'ONG, c'est un signal préoccupant à quelques mois de l'échéance présidentielle qui attend le pays.

L'arrestation et la détention de trois (3) membres de l'ancien parti au pouvoir en Côte d'Ivoire, à cinq mois de l'élection présidentielle, portent toutes les apparences d'une pression sur l'opposition , déplore concrètement le communiqué.

Sébastien Dano Djédjé, Hubert Oulaye et Justin Koua ont été mis aux arrêt pour avoir organiser un congrès extraordinaire du parti FPI, dans lequel, ils ont porté l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, détenu en prison à la Haye (Pays-Bas), nouveau président du parti, ce que la direction du parti, conduite par Pascal Affi N'guessan a jugé sans valeur.

L'ONG internationale Amnesty International dénonce par ailleurs, les conditions de détentions de M. Hubert Oulaye, incarcéré dans une cellule non ventilée alors qu'il souffre de diabète et d'hypertension artérielle.

Au moment de son arrestation, une trentaine de membres de forces de l'ordre auraient menotté la petite-fille de M. Oulaye et l'auraient battue pour quelle indique où se trouvait son grand-père , regrette-t-elle.

Amnesty International demande l'ouverture d'une enquête indépendante et impartiale.

Il faut noter que le procès conjoint de Laurent Gbagbo et de son ancien ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé s'ouvrira le 10 novembre prochain à la Cour pénale internationale (CPI).

Mathurin A.

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