vendredi 15 mai 2015 par Inside Africa

Dans 5 mois, les ivoiriens se rendront aux urnes pour élire leur président. Au-delà du choix de la personnalité qui va exercer la magistrature suprême durant les 5 prochaines années, c'est l'avenir de la Côte d'Ivoire que leur attitude pendant et après ce scrutin déterminera.

Les ivoiriens auront à relever un grand défi en Octobre. Organiser des élections pacifiques. Depuis 1990, date du retour à la pluralité politique, toutes les courses au palais du Plateau ont été émaillées de troubles. Le paroxisme a été atteint avec la crise postélectorale de 2010 et son corollaire de morts et de destructions de biens. Cependant, l'espoir est permis. Les filles et les fils de la Côte d'Ivoire disposent de nombreuses ressources pour gagner le pari de la tenue d'un scrutin apaisé.

POUR LA PATRIE

Le premier atout est, certainement, le sens de l'intérêt national. Chacun devra faire preuve de dépassement, quels que soit son obédience politique ou son candidat, pour privilégier l'essentiel : la Côte d'Ivoire. Fiers ivoiriens, le pays nous appelle , dit, à juste titre l'hymne national. L'Abidjanaise interpelle et rappele prophétiquement aux ivoiriens que c'est avec le concours de tous ses enfants que le destin radieux de la mère patrie pourra se réaliser. Les élections à venir seront, plus que jamais, l'occasion pour les filles et fils de la Côte d'Ivoire de lui la chance de poursuivre, sans entrave, sa marche vers le développement. Candidats, leaders politiques et d'opinion, chefs de communauté, acteurs de la société civile et des médias doivent, tous, jouer leur partotion pour que le peuple ne rate pas ce rendez-vous avec l'histoire.

L'EXEMPLE DES VOISINS

L'actualité dans les pays voisins est, elle aussi, favorable. Les derniers scrutins tenus sur le continent envoient des signaux optimistes. Le Sénégal, le Mali, le Ghana et récemment le Nigéria ont réussi à organiser des joutes présidentielles sans violence. Les scènes politiques agitées des 2 derniers cités il y a quelques années laissent présager le meilleur pour la Côte d'Ivoire. Les succès des voisins doivent interpeller les ivoiriens. Mieux, les fouetter dans leur orgueil. Toute chose qui les poussera à transformer l'essai des élections apaisées en 2015. ... suite de l'article sur Autre presse

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