Jeudi 9 avril 2015, il est 11 heures à Yamoussoukro. Journée ordinaire. La ville a retrouvé son calme habituel après la fièvre de Pâques. Les taxis se livrent à leur ballet habituel sur les artères de la capitale politique et administrative. On nous signale un accident de la circulation au niveau des feux tricolores du carrefour de la résidence du président Félix Houphouët Boigny. Curiosité professionnelle oblige, nous nous y rendons. Notre information s'avère fondée. Un véhicule tout terrain a fait voler une moto et son occupant dans le décor. Nous trouvons sur les lieux, un agent de police procédant au constat. Comme c'est le cas généralement, le chauffeur et le motard se rejettent mutuellement la responsabilité de la collision. Chacun tente de ravir les faveurs du policier dans sa déposition. Selon l'automobiliste, c'est le motard qui se serait déporté à l'improviste sur sa trajectoire. Quand ce dernier soutient le contraire. Après les avoir écoutés, le policier décroche sa radio et appelle. Il écoute attentivement l'interlocuteur à l'autre bout du fil. Puis, il retrace les circonstances de l'accident aux 2 protagonistes, qui restent sans voix. Le chauffeur du véhicule tout terrain a tort. C'est bien lui qui s'est rabattu brusquement sur la trajectoire de la moto.
Pour les nécessités de notre article, Nous nous approchons du policier pour avoir plus d'informations. Il nous révélera dans nos échanges que Yamoussoukro, tout comme Abidjan est équipée en cameras de surveillance. Ces outils quadrillent les points névralgiques de la cité des lacs et sont d'un apport considérable pour les forces de sécurité. Ils leur permettent, en effet, d'être plus efficaces dans leurs missions. Notamment, par la neutralisation des projets des criminels avant leur mise en ?uvre. L'exemple de la bande de voleurs de câbles du stade Félix Houphouët Boigny d'Abidjan qui a été prise la main dans le sac par les éléments du Commissariat du 1er arrondissement du Plateau est encore vif dans les mémoires. Les caméras de surveillance ont, aussi, un double caractère. Si elles rassurent les populations, elles sont dissuasives pour les malfrats. En outre, elles permettent de retracer les faits dans des affaires telles que les constats ... suite de l'article sur Autre presse