jeudi 21 mai 2015 par Soir Info

Le parti au pouvoir, le Rassemblement des républicain (Rdr), est loin d'être le bloc compact qu'il paraît, vu de l'extérieur.
Des indiscrétions en provenance de la case verte font état de ce que ce n'est pas le grand amour entre les personnalités qui y cohabitent. Les transfuges de l'ex-rébellion se sentent à l'étroit dans cette case , victimes d'une sorte de discrimination qui ne dit pas son nom. Il ressort des indiscrétions que des personnalités, issues de l'ex-rébellion, sont vues comme des parvenus au Rdr, par des dignitaires de ce parti, qui se considèrent comme des maîtres de céans, des dougoutigui (chef de terre ). Des barons du parti ne supportent pas que certaines figures montantes, issues de l'ex-rébellion, viennent leur faire de l'ombre. Aussi murmurent-ils ou suggèrent-ils, par leurs faits et gestes, que ces transfuges de l'ex-rébellion sont des militants de la 25e heure, par opposition à ceux de la première heure qu'ils sont.
Selon une source, proche d'une figure de proue des anciennes Forces nouvelles, certains barons du Rdr estiment être les purs produits du parti par opposition aux militants de circonstance ou nouveaux venus que seraient les transfuges de l'ex-rébellion. Évidemment, une telle attitude condescendante froisse les concernés, qui n'ont de cesse de la décrier en privé. Est-ce aux hérauts de cette attitude discriminatoire que Guillaume Soro répondait, quand il déclarait récemment, lors d'un meeting à Koumassi, qu'il était revenu prendre toute sa place au Rdr, après avoir été envoyé en mission ? Tout porte à le croire. Il y a donc comme une grogne larvée qui couve, à quelques mois de la prochaine élection présidentielle.
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