vendredi 22 mai 2015 par L'intelligent d'Abidjan

La reprise du dialogue politique entre le pouvoir et l'opposition est annoncée pour le mardi 26 mai 2015. Interrogé le jeudi 21 mai 2015 sur la radio Onuci Fm, Pascal Affi N'Guessan, le président dit statutaire du Front populaire ivoirien (FPI), a souhaité qu'à la faveur de la reprise de ce dialogue, des sujets qui coincent puissent être définitivement résolus.
Financement et statut des partis de l'opposition ainsi que les questions électorales sont les points souvent revenus sur la table du dialogue politique initié par le gouvernement ivoirien. Après avoir confirmé que sa formation politique a reçu un courrier du ministre d'Etat Ahoussou Jeannot les invitant à la reprise du dialogue la semaine prochaine, Pascal Affi N'Guessan a émis le v?u que le pouvoir en place et l'opposition puissent accorder leurs violons sur des points non encore satisfaits.
Comme les autres fois, c'est dans le même état d'esprit que nous comptons aborder ce dialogue, avec l'espoir que cette fois sera la bonne et que cette rencontre nous permettra de trouver de façon définitive des solutions à toutes les questions qui sont encore en suspens. Nous sommes dans une plate-forme baptisée l'Alliance des forces démocratiques (AFD). Au nom de cette alliance et avec les camarades des partis qui en sont membres, nous irons à ces négociations. Mais nous ne sommes pas les seuls sur la place publique. Il y a d'autres acteurs politiques, d'autres partis d'opposition qui ne sont pas forcément membres de cette plate-forme. Ce qui est important, c'est que nous soyons motivés par les mêmes considérations, la même volonté d'agir pour permettre à notre pays la Côte d'Ivoire de retrouver la stabilité politique et la démocratie , a-t-il déclaré.
Selon des critères et modalités d'éligibilité qu'il a définis, le gouvernement a engagé le financement exceptionnel des partis politiques pour cette année 2015 avec des quotas différents, en attendant qu'à l'issue des élections générales, la loi portant financement public de ces partis soit votée. Mais certains leaders de l'opposition ont exprimé leur insatisfaction. Par ailleurs, lors des précédentes rencontres, le gouvernement avait décidé que soit dégagé un chef de l'opposition. Les discussions s'étaient cristallisées sur ce principe. Elles avaient également posé des bases pour garantir aux partis politiques de l'opposition des droits, mais aussi des obligations. Autres préoccupations de l'opposition : des conditions pour des élections transparentes, le dégel des avoirs et la libération de certains détenus de l'opposition.
A.A

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