mardi 26 mai 2015 par L'intelligent d'Abidjan

Alors qu'on pensait l'affaire de la crise à l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI) terminée après plus de trois ans de crise avec le verdict rendu par la justice en faveur d'Adé-Mensah François, voici que cette affaire a pris une autre tournure. Adé-Mensah, en effet, a été confirmé dans ces fonctions de SG de l'UGTCI par décision de la Cour d'Appel qui n'a pas reconnu la légalité du congrès qui a élu M. Ebagnérin Joseph au poste de SG de l'UGTCI. Ainsi, depuis le vendredi 15 mai 2015, Adé-Mensah a repris les rênes de la centrale et réoccupé les bureaux à la Bourse du Travail de Treichville. Mais voici que le samedi 16, il lui est signifié une ordonnance de sursit. Un sursit qui selon les partisans d'Adé-Mensah aurait dû être signifié à Mme Suzanne Vléi qui était opposé lors du règlement judiciaire à Adé-Mensah. Le mercredi 20 mai, la police contre toute attente est venue déguerpir les hommes d'Adé-Mensah qui occupaient le siège de l'UGTCI. On nous a accusé d'avoir mis des hommes en armes pour garder les lieux. Nos portes ont été défoncées et M. Ebagnerin a nouveau installé , a souligné M. Coulabaly, l'un des émissaire de M. Adé-Mensah que nous avons joint au téléphone. Pour celui-ci, cette attitude est une violation flagrante de la décision rendue par la justice de Côte d'Ivoire. Toutefois, il assure avoir confiance dans la justice de son pays. On ne peux pas venir nous intimider par la force policière. Nous avons le droit pour nous qui a reconnu que M. Adé-Mensah demeure encore le SG de l'UGTCI. Nous nous remettons à la justice afin qu'elle dise une fois de plus le droit , a indiqué l'émissaire d'Adé-Mensah.

OG

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