mercredi 27 mai 2015 par L'Inter

Au terme de sa visite d'Etat dans le district du Denguélé, le président Alassane Ouattara s'est prêté aux questions des journalistes. Ci-dessous, un large extrait de ses échanges sur divers sujets de l'actualité nationale.

La Coalition nationale pour le changement demande que les Forces de l'Onuci assurent la sécurisation des élections en lieu et place des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Qu'en pensez-vous?
Je n'étais pas informé du fait que les membres de la Coalition nationale pour le changement demandaient le remplacement des Frci par l'Onuci. Mais, je me demande s'ils sont vraiment en Côte d'Ivoire, parce que la paix et la sécurité règnent dans le pays. D'ailleurs, mon intention, c'est de demander le départ de l'Onuci après les élections, soit en 2017 ou en 2018. Si on faisait cela, comment ils organiseraient les élections en 2020? Il faut que les gens soient un peu patriotes. Pourtant, on les entend dire qu'ils sont patriotes. Il faut que les Ivoiriens se prennent en charge, aussi bien au niveau militaire qu'au niveau électoral. Et c'est ce qui se passe. Les Frci, les Forces de sécurité, font un travail exceptionnel. L'indice de sécurité en Côte d'Ivoire, aujourd'hui, est au même niveau que celui de Genève et de New York. Je crois savoir qu'à Genève, c'est le ministère de l'Intérieur qui organise les élections, tandis qu'à New York, cela incombe à la municipalité. Monsieur le ministre de l'Intérieur, on devait vous demander d'organiser les élections pour bien montrer que nous sommes au même niveau que les autres et que nous avons la capacité de le faire. Nous sommes très fiers des Forces de défense et de sécurité pour le travail qu'elles abattent. Nos agents le font surtout dans le sens du respect des citoyens et de l'Etat de droit. Et cela a bien commencé dans notre pays.

Monsieur le président, au cours de votre meeting de clôture, vous avez encouragé Mgr Paul Siméon Ahouana et la Commission nationale de réconciliation et d'indemnisation des victimes. Mais, il se trouve que l'Eglise catholique, à laquelle appartient Mgr Ahouana dit n'avoir pas été associée à sa nomination. L'Eglise est même allée loin en se désolidarisant de cette mission de Mgr Ahouana en précisant que ce dernier sera seul comptable des actes qu'il aura à poser au sein de cette commission. Comment appréhendez-vous cette position tranchée des évêques, et pensez-vous que Mgr Ahouana a les coudées franches pour réussir la mission que vous lui avez confiée?
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