vendredi 29 mai 2015 par Le Sursaut

La 4ème édition du Festival de danse contemporaine et urbaine africaine (Afrik Urbanarts) s'est achevée sur une note de défi : la relance de la lutte pour l'imposition des arts africains.
Le Festival Afrik Urbanarts a réuni 11 pays d'Afrique, d'Asie et d'Europe, du 21 au 25 mai dernier, à Abidjan. Cette fête, dédiée aux arts vivants africains, a été une rencontre entre professionnels et amateurs des arts pour échanger leurs expériences. Le thème choisi, Ma ville aime mon art , a permis aux artistes de s'exprimer. Et ce, devant un public qui a pu découvrir de nouveaux talents. Le festival, mis en place par Jenny Mézile et Massidi Adiatou, a permis aux danseurs, musiciens, plasticiens-scénographes, , africains pour la plupart de présenter leurs travaux aux populations de Cocody et Bingerville. A cette rencontre, les compagnies africaines ont fait la promotion de leurs ?uvres. La sensibilisation sur les enjeux et les bénéfices de l'entrepreneuriat culturel ont été mis en relief. A cela, il faut ajouter le développement de l'image de la Côte d'Ivoire. Afrik Urbanarts est une manifestation interafricaine, caribéenne et internationale. Selon Jenny Mézile, ?' c'est un rendez-vous qui s'inscrit dans les domaines de la création de la danse, du théâtre et des arts plastiques. Il prend aussi en compte la scénographie, les performances, la vidéo-art et la photographie ?'. Elle va plus loin en indiquant : ?' Notre souci est d'approcher les différentes couches sociales pour leur apporter nos arts ?'. Pour plus d'extension de sa notoriété et de son prestige, ce sont des manifestations éclatées qui ont eu lieu à Abidjan et Bingerville. Le premier spectacle a été présenté par Niamba Bacome de la Compagnie Lagozi, avec la pièce Tchi-Itta (Lève-toi). Cette année, la plupart des artistes invités étaient des femmes dont la Rwandaise Catherine Nakaweza avec la pièce Nekwekule (Relève tes sens). La première journée a pris fin par la prestation de deux Allemandes (Tina Pfurr et Anna Straube) dans une séance de techno. La suite dudit festival a été meublé par des ateliers, une conférence, des concours de danse, des expositions photo et scénographiques, des parades et un bal poussière (Le Bal Nègre), animé par Ahiwô Orchestra. Massidi Adiatou, promoteur du festival, a avoué : C'est une grande victoire pour la survie des arts, principalement la danse. Cette affirmation a son sens quand on sait combien de compagnies locales ont recommencé à croire en elles, depuis que ce festival a eu lieu.

Clément KOFFI

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