Yamoussoukro - La directrice régionale de l'Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable (DRESUDD) de Yamoussoukro, Hélène Yocolli Bragori, a invité, vendredi, à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement (JME), les populations à contribuer à la restauration d'un environnement sain dans la capitale politique ivoirienne pour l'atteinte de l'émergence dans des villes propres et durables.
"Les problèmes environnementaux nécessitent la contribution de chacun de nous. Il ne peut y avoir un environnement sain sans votre contribution", a déclaré Mme Hélene Yocolli Bragoria à l'occasion de la JME 2015 dont le thème national est "l'émergence dans des villes propres et durables". La cérémonie officielle de la JME 2015 a été célébrée à Bouaflé, souligne-t-on.
Rappelant le thème mondial "Sept milliards de rêves, une seule planète : consommons avec modération", le directrice régionale de l'Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable a indiqué que ce thème est une invitation à une prise de conscience du caractère limité de la planète et des ressources humaines.
Aussi, a-t-elle exhorté les populations à une utilisation rationnelle des ressources naturelles que sont l'eau et l'énergie, et demandé qu'elles protègent la nature, principalement la réserve de faune d'Abokouamékro, riche patrimoine de la région du Bélier.
"Ce que nous faisons, c'est pour nous-mêmes, parce qu'il s'agit de notre cadre de vie", a fait remarquer, pour sa part, le directeur général de l'Environnement, Georges Kouadio, qui a demandé aux populations de copier l'exemple de propreté des femmes dans les villages, tout en les engageant à changer de comportement et à éduquer leurs enfants dans ce sens, pour un environnement et un cadre de vie sains dans les villes ivoiriennes.
La journée mondiale de l'environnement est célébrée, depuis 1972, le 05 juin de chaque année. C'est, pour les Nations Unies, l'un des principaux moyens pour susciter une plus grande prise de conscience de l'environnement.
L'objectif est de donner un visage humain aux problèmes environnementaux, d'amener les peuples, les hommes et les femmes, à devenir des agents actifs du développement durable et équitable, et de promouvoir la compréhension du fait que les populations sont incontournables dans les changements d'attitude en ce qui concerne les problèmes environnementaux, justifie-t-on.
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