jeudi 11 juin 2015 par Fraternité Matin

Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), avant de rencontrer la ministre de tutelle, Me Affoussiata Bamba-Lamine, mardi, a plaidé, lundi, au-delà de la question de l'annulation des dettes fiscales, auprès du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, pour une reconduction tacite de la subvention de 800 millions FCfa Accordée par l'Etat ivoirien aux organes de presse, l'an dernier. Voire plus. D'autant plus que l'Etat de Côte d'Ivoire s'est engagé, depuis plusieurs années, à soutenir le secteur des médias, en général, et celui des médias en particulier.

Le gouvernement, en effet, a octroyé en 2014 au Fonds de Soutien et de développement de la presse (FSDP) la somme de 800 millions de FCfa pour les médias privés, au titre de la subvention d'impression des journaux. A toutes ces préoccupations du GEPCI, Eugène Kadet, le secrétaire général, affirme que le Premier ministre Kablan Dunkan a été réceptif. Ce qui est important, c'est qu'il nous a promis d'examiner, avec beaucoup de diligence et à un niveau diversifié, les problèmes que nous avons partagés avec lui , a assuré Eugène Kadet. Justement, en termes de niveau diversifié d'examen, le premier niveau est celui de la ministre de la Communication, tutelle régalienne des médias et de la presse, spécifiquement.

La contrepartie des éditeurs de presse étant les engagements qu'ils ont pris au plan de la charte pour un environnement médiatico-politique apaisé, mais aussi, d'offrir des conditions décentes de travail à leurs employés. Notamment par l'application de la Convention collective qui court depuis janvier 2015. Encore que le régulateur, le Conseil National de la Presse (CNP), estime que seulement 25% des entreprises de presse sont en phase avec les textes en vigueur.


REMI COULIBALY

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