Abidjan ? Les quotidiens ivoiriens reviennent largement ce jeudi sur le conseil des ministres de mercredi à l'issue duquel le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, a livré la réaction du gouvernement après une marche organisée mardi par la Coalition nationale pour le changement (CNC, opposition) qui avait été dispersée par les forces de l'ordre aussi bien à Abidjan qu'à l'intérieur du pays.
"Marche de l'opposition : les auteurs seront arrêtés", titre Le Patriote, proche du Rassemblement des républicains (RDR, membre de la coalition au pouvoir)
"C'est une insurrection, les auteurs seront poursuivis", renchérit Le Nouveau Réveil, proche du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, coalition au pouvoir), citant Bruno Koné.
Ce journal fait également dire à Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER, opposition) que "Les manifestants sont des usurpateurs incontrôlés".
"Opposition ivoirienne, des poursuites annoncées contre les marcheurs", confirme L'Inter, journal indépendant.
L'Inter ajoute, en page intérieure, que 24 heures après leur marche éclatée, "Les jeunes de l'opposition ont été empêchés de tenir leur conférence de presse" et que des leaders ont été arrêtés, le ministre de l'Intérieur, Ahmed Bakayoko annonçant des poursuites.
Notre Voie, proche du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) publie un communiqué du porte-parole par intérim dans lequel le parti "dégage toute responsabilité".
La presse ivoirienne revient par ailleurs sur divers autres sujets dont le procès, en cours, du commandant Séka Séka et d'autres agents des ex-Forces de défense et de sécurité dans le cadre des poursuites judiciaires de la crise postélectorale.
(AIP)
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