jeudi 11 juin 2015 par Le Sursaut

Dosso Tiémoko, président de la section volleyball de l'Asec Mimosas, a réagi, samedi dernier, au stade Robert Champroux, en marge de la seconde phase du championnat national de D1, à la crise qui secoue la fédération depuis deux saisons. Pour le doyen des dirigeants de clubs en exercice de volleyball, tout va bien dans la famille de la balle au filet : Il n'y a pas de crise au volleyball. Cela fait 25 ans que je suis président de l'Asec Mimosas. Avant, on jouait avec trois clubs au niveau des dames, aujourd'hui on est à 8 clubs malgré le retrait des dissidents . Pourquoi alors un collectif de clubs opposé au président de la Fédération, Koné Sanga, a-t-il mis en place un comité ad hoc pour organiser de nouvelles élections ? A cette question, Dosso Tiémoko tranche en ces termes: Il n'y a pas de crise à la Fédération, mais un problème de personnes. S'il y avait crise, on aurait trouvé la solution le 26 avril 2014 lors de l'Assemblée générale extraordinaire convoquée par le président Koné Sanga. Il y a d'un côté ceux qui veulent jouer et de l'autre, ceux qui veulent le départ d'un président élu et dont le mandat court jusqu'en 2017 . En pole position pour s'offrir un autre titre de champion de Côte d'Ivoire, le patron des volleyeuses jaune et noir souhaite que les clubs dissidents reviennent à la raison la saison prochaine en s'affiliant. Ceux qui veulent jouer, jouent et tout va bien. On n'a exclu personne. Mais les fauteurs de troubles n'ont pas leur place au volley où la convivialité est importante. Aussi, des clubs comme Daloa n'ont pas de moyens pour venir à Abidjan , a-t-il terminé. Dans le camp du collectif des clubs dissidents, après la mise sur pied d'un comité ad hoc piloté par Koné Jeannot, l'on se prépare à l'organisation de nouvelles élections.


AS

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