dimanche 21 juin 2015 par Fraternité Matin

Docteur Franck Eba, directeur de l'unité agricole intégrée de Sucrivoire Borotou-Koro. Dans cet entretien, il dresse le bilan de la campagne sucrière 2014-2015.

M. le directeur, la campagne sucrière vient de s'achever avec un bilan exceptionnel. Pari gagné ?

Absolument. Je dirai même que c'est l'année de tous les records. A notre grande satisfaction et à la satisfaction des actionnaires de Sucrivoire. En effet, nous avons réalisé une campagne exceptionnelle en obtenant un résultat de 5.083.755 tonnes de sucre. C'est un record de toute l'existence de l'unité agricole intégrée. La satisfaction est vraiment totale.

Campagne de tous les records, vous avez dit. Votre secret.

Je pense qu'ici vous avez des experts dans tous les domaines. Que ce soit en plantation, en usine et même en sécurité du travail ou de la médecine du travail. Le secret, c'est de savoir faire travailler les hommes. Pour faire travailler les hommes, il faut tenir compte du cadre de vie, il faut savoir communiquer avec ses collaborateurs. Mais aussi faire un management participatif. C'est-à-dire faire participer les collaborateurs aux prises de décisions. Avec cette recette, nous arrivons à nous comprendre au niveau de l'entreprise.

Dans la présentation de votre bilan, à aucun moment, vous n'avez mentionné les difficultés. Est-ce à dire que l'?uvre a été parfaite sur le parcours ?

Non, aucune ?uvre n'est parfaite sur cette terre. Campagne exceptionnelle certes, mais nous avons rencontré des difficultés. Au début, il n'a pas été facile pour tout le monde de comprendre la vision de la direction générale. Et moi-même, ma propre vision des choses. Pour adhérer à ce projet, ce n'était pas évident. En outre, compte tenu du retard avec lequel la campagne a démarré, nous avons été obligés de récolter des cannes plus jeunes que celles de l'année dernière. Des cannes de 10 mois au lieu de 12 mois avec beaucoup moins de sucre à l'intérieur. Enfin, des difficultés inhérentes à toute la cité. Pour une population de 12 000 à 13 000 âmes, nous n'avions que 10 gendarmes et 70 agents de sécurité. Ce sont des difficultés que nous avons assumées et surmontées. ... suite de l'article sur Fraternité Matin

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